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Les Roses de Jéricho
du 17-03-2007 au 05-05-2007 - Attitudes - espaces d'art contemporainsOrange
Peinture thermosensible
Dimensions variables
Projet in-situ
2003Ressorts et pierres
Pierres meulières, ressorts métal.
Dimension variable
1995
Collection Daniel BosserOrange
Peinture thermosensible
Dimensions variables
Projet in-situ
2003Ressorts et pierres
Pierres meulières, ressorts métal.
Dimension variable
1995
Collection Daniel BosserCommuniqué de presse Les Roses de Jéricho
du 17-03-2007 au 05-05-2007
Dove Allouche, Vincent Beaurin, Ulla von Brandenburg, Laurent Grasso, Véronique Joumard, Guillaume Leblon, Gyan Panchal, Pierre Vadi.Bien qu’elles soient irréductibles à une lecture unique, les œuvres réunies dans l’exposition “Les roses de Jéricho, évoquent, à mes yeux, la notion d’origine : c’est à dire le caractère premier d’une forme du passé, qui persiste, survit au présent, demeure et traverse les siècles vers le futur. Certaines oeuvres peuvent être perçues comme archaïques par exemple les oeuvres de Dove Allouche, Gyan Panchal, d’autres comme primitives celles de Vincent Beaurin, Guillaume Leblon ou encore empreintes de magie, d’artifice et de mystère celles de Laurent Grasso, Véronique Joumard, Pierre Vadi et Ulla Von Brandenburg.
Objets de culte mystérieux, d’usage ou de contemplation, ces oeuvres jouent de contraste : le brut et le sophistiqué, le naturel et l’artificiel, le lisse et le tranchant, dans leur mode de production comme dans leurs formes où certaines strates techniques sont souvent visibles.
Les matériaux choisis par les artistes sont par exemple le polystyrène (issu du pétrole), le silex, la résine tendre (qui peut être aussi un fossile), la peinture thermosensible, les minéraux, le tissage, le tirage photographique au charbon.Ces oeuvres ont un rapport indéfinissable à l’histoire. Elles ne sont ni passéistes, ni futuristes. Elles incarnent une certaine mutation des objets, au sens où leur identité est hybride et transitoire. Elles évoquent le temps qui boucle sur lui-même et persiste. C’est pourquoi j’ai choisi pour titre à cette exposition le nom de cette plante “fossile” extraordinaire, espèce archaïque qui existait déjà au temps des dinosaures, adaptée aux rudes conditions de survie des milieux désertiques.
En période de sécheresse elle perd presque toute son eau et se recroqueville à tel point qu’on la croirait morte.
Pourtant dès les premières pluies, elle se gorge d’eau, reverdit et revient à la vie. Plante du Moyen-Orient, elle fut baptisée comme cela par analogie à Jéricho qui renaissait sans cesse de ses cendres.
Claire Le Restif
Le 12 février 2007 à Ivry-sur-SeineAttitudes - espaces d'art contemporains
Rue du Beulet 4
ch - 1203 Genève