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Lumière, lunes et constellations
Cette œuvre s’inscrit dans l’architecture
du parc pensée par Jean-Michel Wilmotte. Elles se font écho.
Il s’agit d’une œuvre lumineuse composée de
quatre installations implantées à des endroits de fort
passage du parking. Ce parc est souterrain, pénétrer
dans un tel lieu c’est être plongés dans une nuit
artificielle. Le principe de l’intervention vient de ce constat.
Les constellations que l’on retrouve en plusieurs points du parking évoquent
cette nuit momentanée.
De très faible consommation et pouvant durer une dizaine d’année,
plus de 300 diodes dessinent trois grandes constellations. A l’image
d’un planétarium, les murs légèrement courbes
de l’entrée piétonne du Palais de la Mutualité sont
constellés de ses petites lumières. Dans l’escalier
principal, un ciel étoilé accompagne les usagers lors de
l’accès aux différents niveaux ; les véhiculent
arrivant par Gambetta sont accueillis par une voie lactée qui s’étend
autour d’un occulus, sorte de fenêtre-lune que l’architecte
avait prévu à cet endroit.
Sur les ouvertures rondes bordant l’arrivée piéton
et donnant sur la rampe de sortie des voitures, sont installés trois
grandes lentilles de Fresnel. Appartenant au vocabulaire de l’optique,
ces lentilles déforment ici l’image des voitures sortant,
et jouent avec la lumière des phares.
L’ensemble du travail lumineux a été conçu en collaboration
avec Denis Perrin (I Guzzini), et avec Jean Luc Wagner (architecte), pour l’intégration
de l’œuvre dans l’architecture.
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